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vendredi 10 octobre 2014

Egypte: Hurghada/Louxor et Hurghada/Le Caire



Bonjour,

A la demande générale, non, je plaisante ! !
J'aimerais vous présenter des photos
du désert arabique qui s'étend entre Hurghada et Louxor.




Ces deux villes sont distantes de 240km
se décomposant comme suit: Hurghada- Safaga 60 km en bord de mer.


Belle route desservant également Makady Bay, Soma bay etc......


Et Safaga- Quéna 130 km de désert.



Désert arabique,
région aride située dans l'est de l'Égypte, s'étendant entre la mer Méditerranée au nord,
la mer Rouge et le golfe de Suez à l'est, le désert de Nubie (à partir de 22° de latitude)
au sud et le Nil à l'ouest.

Le désert Arabique est délimité, à l'ouest, par les falaises abruptes de la vallée du Nil.
À l'est, un plateau accidenté s'élève jusqu'à une chaîne de montagnes volcaniques
et découpées bordant la mer Rouge.

Désert libyque ou occidental 671 000 km2 :
plateaux rocheux séparés par plusieurs dépressions
où se trouvent les oasis(El-Farafra, El-Kharga, El-Dakhla,El-Bahareya,
Siwa, vallée d'El-Natroun,
 dépression d'El-Katara - 133 m, altitude minimum).
Le désert arabique s’étend à l’Est du Nil Certaines hauteurs de la chaîne,
qui descend abruptement vers la mer, dépassent 2 100 m.
L'aridité rend difficile les activités humaines, mais quelques villages agricoles subsistent
dans de petits bassins, sur le plateau et dans les montagnes.
On trouve dans le désert de la turquoise, du phosphate, des nitrates,
du pétrole et du sel.
Le nom de désert Arabique s'applique également à l'Ar Rub‘ al Khali,
l’un des déserts de dunes les plus chauds et les moins peuplés du monde.
( Source: Encarta )

Juste après le check point,
nous entrons dans cette immensité et
la magie opère à chaque fois que j'y passe ! ! !



Le spectacle est toujours au rendez vous ! !
Les couleurs diffèrent suivant les roches ! !
Et soudain, au milieu de nulle part ! !
Un arbre ! !





 Du Caire à Hurghada : le long de la mer rouge

j'aimerais vous décrire maintenant la route Le Caire Hurghada( 450 km) 
qui renferme de nombreux sites intéressants mais méconnus des touristes de passage.



 Le Caire / Aïn Sokhna (110 km)
Avant de vous rendre en mer rouge, il vous faudra tout d'abord trouver la bonne sortie au Caire et désormais cela est nettement facilité
 par la création d'une autoroute se situant à l'arrière de Maadi
 ( pour ceux qui connaissent) et qui vous emmène directement à Aïn Sokhna.



En effet, cette portion de route pour laquelle vous payerez 5 LE soit 0,80 euro,
vous permet de joindre la banlieue sud de la capitale aux environs de Suez
en une heure de voiture.

En empruntant cette autoroute moderne,
 ( une vraie: à 6 voies avec un terre plein central d'une quinzaine de mètres)
 vous évitez de passer par Suez et vous arrivez quelques kilomètres
 avant cette ville riche en histoire.




Au pied des montagnes du désert oriental, se trouve Aîn Sokhna (la source chaude)qui tire son nom d'une source d'eau chaude et qui est une station touristique avec des hôtels.
Mais elle est devenue depuis peu un lieu de résidence secondaire pour cairotes. De nombreuses villas à flan de colline ont été construites avec de petites marinas permettant aux yachts d'accoster.
N'oubliez pas que nous sommes en mer rouge, dans la portion juste avant l'entrée dans le canal de Suez c'est-à-dire le golfe de Suez.
Il y est possible de prendre également des bains dans la source sulfureuse ce qui attire de nombreux touristes. On a aussi la possibilité d'excursions dans les montagnes environnantes.
 Il n'y pleut jamais et le temps y est clément même en hiver.
A Aîn Sokhna s'élèvent de grands réservoirs alimentant l'oléoduc assurant
 le transport du pétrole brut de la mer rouge vers Alexandrie.


Aïn Sokhna / Safarana (60 km)
La route très pittoresque mais sinueuse, suit maintenant la côte sans interruption. Quelques rares palmiers se dressent de ci de là et la mer est d'un bleu turquoise éclatant. Je dois avouer ne pas trop aimer cette portion de route dont les lacets et ses virages incessants me donnent mal à la tête ! ! ! !




.
Tout le long de la route, nous longeant des plages qui sont, dès que le temps le permet,
 prises d'assaut par les baigneurs ! ! ! !
J'ai toujours entendu dire qu'il convenait d'être prudent car des requins s'aventuraient
non loin du rivage et la plus extrême prudence était recommandée aux baigneurs.

Le long de ces 60 km nous découvrons tout d'abord Abou Darag avec son phare
 puis Safarana qui est une halte obligée.



En effet, nous nous trouvons exactement à mi chemin entre Le Caire et Hurghada et
il est toujours salutaire de laisser reposer son véhicule
surtout en été lorsque la clim marche à fond ! ! !


Safarana / Ras Gharib (150 km)
Ensuite, nous avons une double voie toute neuve qui rallie Safarana à Ras Gharib ( 150 km).
Ne croyez pas que ce soit long ; pas du tout.
Nous sommes entre le golfe de Suez et les contre forts du désert oriental
 où certains sommets culminent à 1 600 m ! ! ! !

Une pancarte nous indique la présence de monastères :
celui de St Antoine et de St Paul qui sont les plus anciens d'Egypte ! !
 Ils sont cachés au plus profond des montagnes de la mer rouge.
Leur seul apport d'eau réside en les pluies du printemps ! ! !
Ces deux endroits observent depuis seize siècles les mêmes rites.
Le monastère de St Antoine date du 3em siècle
Il se situe à 14 km de la route à l'intérieur des montagnes ;
Puis vient le couvent de St Paul, situé au pied des montagnes dans une sorte de vallon.
Il date du 5em siècle et abrite encore de nos jours une communauté de moines.



Je dois avouer n'avoir jamais visité ces lieux et serais donc incapables de vous fournir une quelconque impression personnelle les concernant.
 Il semble qu'ils ne soient accessibles que par l'intermédiaire de tours opérateurs spéciaux qui organisent longtemps à l'avance les visites dans l'un ou l'autre des monastères.


 Ras Gharib / Hurghada (150 km)
Nous arrivons ensuite à Ras Gharib et cela ne peut nous échapper ! !
En effet, une forte odeur d'oeufs pourris règne sur la ville
 en raison des installations pétrolifères
 ( environs 150 puits ! !)! ! ! !

Les derniers kilomètres nous permettent de traverser la cité de Ras Gemsa
 où se trouve encore des puits de pétrole et aussi une exploitation de phosphate,
 tous propriété de
 « Egyptian General Petroleum Corporation ».




Tout en conduisant, nous pouvons aisément distinguer des plates formes de forage en pleine mer.
Il est inutile de vous préciser que toute cette zone est militairement protégée 
étant donné qu'elle renferme un des plus importants sites pétrolifères d'Egypte.
De nuit, il est surprenant de voir les grandes flammes 
sortant des puits de gaz à l'odeur si particulière ! ! !

L'entrée dans le gouvernorat de la Mer Rouge se fait à quelques centaines de mètres d'El Gouna
  Le Check point vérifie les entrants comme les sortants ! ! ! ! ! 



Voila, c'est la fin de mon voyage, j'espère vous avoir fait partager un peu d'une Egypte méconnue
 et qui vaut la peine d'être visiter, elle aussi ! ! !

Merci de vos passages et à tout soudain ! ! 







1 commentaire:

  1. Coucou ! Superbe reportage mais tu me donnes le cafard maintenant !! Que de beaux souvenurs en regardant tes photos ! Bisous
    Cécile

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